Violoniste et compositrice, Esther Abrami a révolutionné la manière dont on présente la musique classique. Elle a trouvé comment briser les codes d’un milieu extrêmement conservateur, tout en réussissant à faire connaître et aimer la musique classique à des jeunes  qui n’en avaient jamais écouté auparavant.

Aujourd’hui, elle est suivie par plus d’un million de personnes à travers ses réseaux sociaux sur lesquels elle partage sa vie de musicienne classique un peu rock’n roll. À ce propos, Madame Figaro écrit: « Personne n’avait encore réussi un tel pari : faire chavirer des millions de jeunes internautes perpétuellement branchés aux réseaux sociaux et les convertir à la musique classique à coups de partitas de Bach et de concertos de Mendelssohn interprétés au violon. » 

Décrite par Les Echos comme « la musicienne qui ouvre les portes du classique à toutes les générations », elle a également été la première musicienne classique à être nominée dans la catégorie Social Media Super Star aux Global Awards à Londres.

Sortie diplômée d’une des institutions les plus réputées au monde, le Royal College of Music de Londres,  elle a signé un contrat avec Sony  pour sortir un premier album avant même la fin de ses études. À la suite de deux albums à succès qui l’ont amenée sur les plateaux télés de Quotidien, Quelle Epoque, C à vous et Clique, elle sort cette année son troisième album avec Sony.  Intitulé Women, c’est un album dédié aux femmes. Il est entièrement consacré aux compositrices qui n’ont pas eu de place dans un monde jusqu’ici presque exclusivement masculin. 

Esther Abrami s’est produite dans les plus grandes salles classiques du monde : le Royal Albert Hall à Londres avec le Royal Philharmonic Orchestra lors de la célébration du Jubilée de la Reine Elisabeth II, le Carnegie Hall à New York,  le Musikverein à Vienne. Elle revient d’une tournée de 3 semaines en Chine avec des concerts à Pekin, Shanghai, Shenzhen, Wuhan, Guanzhou et d’autres villes. Après avoir réussi un sold out à la salle Gaveau à Paris l’année dernière, elle annonce cette année son premier Olympia. 

Son attrait pour la mode, qui n’est pas commun dans le milieu de la musique classique, l’a amenée à être ambassadrice de plusieurs maisons de luxe telles que Zénith chez LVMH, ou Messika. Elle est régulièrement habillée par Dior, Fendi, Tod’s et Louboutin. Harper’s Bazaar l’a récemment relevé en la décrivant comme la « Violoniste phare d’une nouvelle génération de fans de musique classique, qui impose la mode et la joie de se vêtir dans son milieu. »

Elle donne régulièrement des conférences et masterclass qui réunissent des milliers de personnes, comme au congrès national du Centre des Jeunes Dirigeants, et aux étudiants des écoles de commerce ECM.

Le podcast qu’elle a créé, intitulé Women in Classical  donne la parole à des femmes d’aujourd’hui qui exercent des postes très différents dans l’industrie de la musique. Elle y reçoit régulièrement des personnalités comme par exemple Rachel Portman, première femme récompensée par un oscar pour la musique de film. 

Esther Abrami fait partie de ceux qui font bouger et évoluer les choses dans leur domaine et qui travaillent à égaliser les chances de réussite et de connaissance pour les personnes de tous les genres et de tous les milieux.

Esther joue sur un violon de Jean-Baptiste Vuillaume datant de 1857, généreusement prêté par la Beare’s International Violin Society.